Gilles Vautier

© Henri Coldebœuf
© Henri Coldebœuf

Charlie ABAD est né à Rochefort sur mer en 1948. Après le lycée, il intègre l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges où il pratique le dessin, la peinture, la déco, la sculpture. Vers la fin du cursus, il commence à s’intéresser à la photographie encouragé par son directeur qui lui met entre les mains «Images à la sauvette» d’Henri Cartier Bresson. Tout de suite, il sait que c’est vers ce type de prises de vues qu’il allait se diriger, tellement proche du croquis instantané.

Monté à Paris, il subsiste grâce à de petits jobs rémunérateurs et continue à s’adonner à sa passion en toutes situations.

Son dernier travail (chasseur-bagagiste dans un grand Hôtel) lui permet de rencontrer le dessinateur Jean-Michel Folon qui aime son travail et l’encourage ainsi que le photographe Bernard Plossu qui lui ouvre des portes utiles comme la Bibliothèque Nationale (Achat de tirages par le Cabinet des estampes) également l’éditeur de Contrejour, Claude Nori.

Son activité de «groom» terminée, il devient professionnel et commence à présenter ses images dans des magazines. Il débute à La Tribune Médicale, puis pige régulièrement pendant 10 ans pour l’Équipe Magazine, Femme Actuelle, 6 ans, Marie-Claire, le Centre Pompidou, le Musée du Louvre, 9 ans...
Entretemps il est recruté par l’Agence Viva où il a le privilège de travailler aux côtés de Martine Franck, Claude Dityvon, Hervé Gloaguen...

Simultanément, il développe une activité de studio pour des réalisations d’ouvrages de loisirs créatifs et devient également photographe de plateau durant des tournages vidéos d’opération chirurgicales.
Côté presse il termine en travaillant 22 ans pour le Pèlerin Magazine à Bayard Presse.
Au cours de sa carrière il a exposé de nombreuses fois, à titre personnel comme en collectif en France et à l’étranger.

Afin de rassembler un certain nombre d’images dites «de rue» il produit en auto-édition une monographie intitulée «Clins d’œil» préfacée par la photographe Sabine Weiss.
Bien que retraité, il continue de photographier en tous lieux et exposer son travail lors de festivals ou de manière personnelle.