Les Photographes
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Vu du train à 300km/h
Un voyage en train entre Bayonne et Paris
Il y a une dizaine d’années
Je laisse ma lecture.
Le paysage défile.
Maisons,
Champs,
Buissons,
Arbres,
Bosquets,
Nuages,
Troupeaux
Juste un téléphone pour saisir ces instants fugaces,
Urgence liée à la vitesse.
Images déformées,
Irréelles,
Colorées
Intemporelles
Flash-back récemment,
Même plaisir de retrouver
Ces moments furtifs suspendus dans le temps.
L’envie de les partager.
Aitziber Larrazabal Arbasolok
Bueltatzen zaren tokira
Nire bidaietan beti dut gustoko bueltatzea gustora eta seguru sentitzen naizen tokitara. Azken urteetan Cadaqués izan da toki hori. Toki berriak deskubritu, ezagutzen duzun toki batetik hasita, seguru sentitzen żaren toki baten. Ia herria ezagutzen dut, inguruak ere pixka bat eta non hartu dezakedan zerbait lasai eta gustora. Hortik hastig beste gauza batzuk deskubritu.
Gogoko dut goizean goiz esnatu, orindik herria lo dagoenean eta leku berri batetik eguzkia ateratzen ikusi. Momentu hau bakarrik disfrutatzea eguna ondo hasteko manera bat da niretzat.
Là où tu reviens
Dans mes voyages, j’aime toujours revenir à cet endroit où je me sens bien et en sécurité. Ces dernières années, cet endroit, c’est Cadaqués. Découvrir de nouveaux lieux en partant d’un lieu familier, d’un lieu où l’on se sent en confiance. Je connais presque tout le village, un peu les alentours aussi, et je sais où je peux aller boire quelque chose tranquillement, sereinement. C’est à partir de là que je commence à découvrir d’autres choses.
J’aime me lever très tôt le matin, quand le village dort encore, et voir le soleil se lever depuis un nouvel endroit. Profiter seul de ce moment est pour moi une manière idéale de bien commencer la journée.
Interaction
À chaque introspection, je sentais que ma fenêtre s'ouvrait un peu plus, laissant entrer la lumière et l'air frais. Je découvris mon enfant intérieur, des passions oubliées (comme la photographie), des souvenirs enfouis et des aspirations longtemps négligées. Ce voyage intérieur me permit de se libérer des chaînes de l'auto-jugement et de peur. Mais je savais que pour compléter mon voyage, je devais également me confronter au monde extérieur.
Chaque interaction vers l’extérieur était une nouvelle fenêtre qui s'ouvrait, m’offrant des perspectives différentes et enrichissantes. Je compris alors que le voyage intérieur et le voyage extérieur étaient intrinsèquement liés. L'un nourrissait l'autre. En me connaissant mieux, j’étais capable d'apprécier davantage les beautés du monde, et en découvrant le monde, j’approfondissais ma compréhension de moi-même.
Ma fenêtre, autrefois une barrière, était devenue un pont entre mon âme et l'univers.
Cette métaphore montre comment l'exploration de soi peut enrichir notre expérience du monde extérieur, et vice versa.
Altiplano
L’Altiplano dans la cordillère des Andes bolivienne est constitué de hautes plaines, entrecoupées de petits chaînons montagneux entre 3600 et 4200m d’altitude. Le froid, la sécheresse, la salinité des sols, le vent, font de l’Altiplano un milieu très rude où l’altitude pose des problèmes d'adaptation aux organismes vivants. Sa beauté sauvage, ses paysages époustouflants en font un trésor caché à préserver.
Traversée urbaine
Découvrir une ville est un voyage en soi. Les modes de transports en commun deviennent alors le moyen de déplacement privilégié pour une aventure urbaine. Se déplacer c'est ressentir la ville comme une concentration de différences: humaines, architecturales, culturelles... C'est croiser des inconnus qui, pour un instant ou plus, partagent cette même aventure.
Cette série est constituée des photographies de plusieurs membres de l'association.
Srilankarailways
SRILANKARAILWAYS est un périple ferroviaire joyeux au pays du thé de Ceylan.
Prendre le train au Sri Lanka est une véritable aventure, tant pour les paysages incroyables et uniques traversés, que par nécessité géographique pour les habitants, commerçants, élèves, vendeurs ambulants et passagers du temps d’un instant.
Certes, c’est bruyant, brinquebalant, intriguant, mais c’est magique car la topographie décide. Les passagers pressés ou pas, s’adaptent, habitués à cette lenteur, langueur ensoleillée, lumineuse, grise, éblouissante au gré de la météo, de la lumière, de la végétation, de la grinçante mécanique.
Chaque sortie de tunnel est un émerveillement. Chaque long virage rudement négocié dévoile une vue plongeante sur une nouvelle vallée que l’on croit à chaque découverte être une nouvelle peinture, un nouveau décor de cinéma.
Il y a aussi ces nombreux jeunes adolescents qui hantent ces trains tels de jeunes vagabonds sur les traces d’Arthur Rimbaud rêvant de liberté, de bonheur, d’espoir, de fuite, que leur offre le temps d’un instant ce «bateau ivre», cette chenille mécanique qui serpente tel un boa dans les creux et bosses de ce magnifique pays .
INE
Toujours 2 à voyager, mon âme et mon corps découvrent le monde chacun à leur manière mais ensemble.
Cette fois, c’est la personne de l’intérieur qui s’exprime. Explorer le monde derrière les vitres de mes yeux, derrière les vitres d’un catamaran, partir en mer.
Un voyage extérieur vu de mon intérieur.
Partir
Partir,
Loin, larguant les amarres,
Laissant le vent choisir notre destination
En confiance,
Suivre sa voie,
Écouter les étoiles murmurer notre route
Et ainsi voyager,
La lumière pour seul guide
L’eau pour seul refuge.
Lanzarote
Île volcanique avec ses paysages lunaires, ses champs de lave, ses plus de 300 cratères, sa végétation constituée de cactus et succulentes, ses maisons blanches, ses grottes et autres plages de sable noir, ses salines, les sculptures architecturales de César Manrique, sa vallée viticole, … Sauvage, inspirante, énigmatique, mystérieuse, … Lanzarote.
Au creux du monde
À l’autre bout du monde, au creux de moi
Partir. Au début, c’était un souffle, un vertige, une échappée entre l’ombre et l’envie. Un besoin de fuir, peut-être, mais surtout de me trouver. Et j’ai choisi l’Asie : un peu par hasard, ou par destinée.
Au fil des routes et des regards échangés, c’est la richesse des cultures et la générosité des âmes croisées qui ont transformé ce voyage en une aventure inoubliable, gravée bien au-delà des paysages.
Ce voyage n’était pas une simple traversée, c’était un passage. Une métamorphose.
Et ces images, capturées entre deux battements de cœur, en sont les fragments.
Hospitalité Mongole
On ne revient jamais d'aucun voyage, car celui qui revient n'est plus le même. Ce dépaysement que nous allons chercher sur d'autres territoires, d'autres lumières, d'autres parfums est un subtil et nécessaire exil intérieur .''
La Mongolie est un voyage dans le temps, dans l'espace où les nomades nous ont accueillis Cette série nous montre une partie de leurs vies au quotidien, s'occuper des bêtes et préparer l'hiver qui est très rude avec des température de -30.
Au-delà
«Je suis tout à l’Égypte,
elle est tout pour moi.»
Entre Ciel et Terre,
ultime voyage vers l’au-delà.
-
#1
Ok �
Jean-Jacques Llevot
Le départ
Le mot voyages a beaucoup symbolise beaucoup sens. il est utiliser ici de façon physique et concret , sans l'utilisation du moindre personnage , et amène beaucoup de réflexions .
Instants d’Asie
Des scènes de vie capturées au fil de mes pas en Asie, entre Thaïlande et Laos. Sans mise en scène ni prétention, ces images témoignent d’un quotidien simple et sincère. Un regard posé sur l’ordinaire, sur ce qui se vit, se croise, se devine : spontané, ancré, profondément humain.
«It's possible, in a poem or short story, to write about common things and objects using common language and to endow those things—a chair, a window curtain, a
fork, a stone, a woman's earring—with immense, even startling power.»
– Raymond Carver, Interview in The Paris Review (1983)
Fugacités
Entre modernité et tradition, entre mouvement et contemplation, chaque image capture un instant fugace, une scène de voyage qui raconte, en filigrane, l’histoire de ces villes emblématiques : bienvenues dans les fugacités. À Londres, une bande de jeunes ambitieux à vélo jouent les princes de la ville. Dans le métro parisien, un jeune homme assourdi et aveuglé navigue sous le regard inquiet de l’inconnu. À Cordou, la femme s’affiche à la ville et à l’écran. À travers ces clichés, c’est une réflexion sur les voyages urbains, nos émotions, et nos connexions.
La forêt engloutie
Dans cette série, j’ai voulu capturer ces premiers et ces derniers instants de lumières magiques sur la forêt engloutie de l’immense lac artificiel Kariba, situé entre la Zambie et le Zimbabwe et qui est une création type de l’homme au service ses besoins.
Tout d’abord éloignée, la forêt se rapproche, les arbres vous entourent et les restes de tronc parlent. Pointés vers le ciel, ils semblent crier leur désespoir, la main tendue tel un noyé, ils rappelle leur offrande.
Et quand elle est de nouveau brindilles à l’horizon, elle nous émerveille dans un monde de silence.
Dichotomie entre vie et mort, beauté et sacrifice.
Sophie Missir
Chercher L’Ailleurs
Namibie,désert du Namib, le plus vieux du monde. Majestueux, insolent, cet acacia du désert apparaît comme pétrifié depuis 700ans... mais en fait, il est juste tellement sec que son bois ne se
décompose jamais. Au sol, dépôt de sel et d'argile blanche, lieu dit "Dead Vlei" le marais mort.
Une de mes plus impressionnantes rencontres de ce voyage dans ce pays unique au monde où, dans l'ouest, le désert tombe dans l'océan !
Jusqu’à un certain point
Captivés par l’idée d’un voyage sans destination précise, nous sommes partis avec Éric, Théo et Charlotte. Le désir de vivre des expériences intenses était le carburant qui allait allumer le moteur de notre esprit jeune. Avant d’entreprendre cette aventure, j’étais immergé à Lourdes, photographiant des groupes de pèlerins, ce qui me faisait penser à Martín Chambi et à sa formidable capacité à immortaliser ses compatriotes. Poussé par une impulsion sauvage, j’ai passé des après-midis à photographier le mouvement qui m’entourait, me laissant emporter par un regard flou et insolite, sans parvenir à établir un lien entre les expériences que je capturais. Je ne me souviens pas si j’ai atteint un point précis ou si une expérience m’a marqué. Je ne me rappelle pas si j’étais réellement là, ni si c’était bien moi qui avais pris ces images. Je me souviens seulement, en regardant mes photos aujourd’hui, que j’ai atteint ce point où j’ai rencontré un autre moi, un autre être. Peut-être suis-je arrivé à un point incertain.
-
#1
Bonjour,
Les photographies et le texte synopsis de la série d'images ne correspondent pas à ce que je vous ai fourni.
En espérant que vous puissiez le remplacer par ce envoyer par transfert car ça ne me convient pas.
Merci
Au delà du réel
Invitation à un voyage dans l’invisible où la photographie devient un moyen d’explorer ce qui échappe à notre regard quotidien.
Par cette série réalisée sur la côte basque et landaise, il capte des instants fugitifs et les suspend dans une abstraction presque mystique et picturale. La lenteur du processus de la pose longue questionne
notre manière de voir le monde symbolisant l’idée d’un voyage intérieur où la découverte ne réside pas seulement dans le déplacement ou l’évasion, mais dans la rencontre avec ce qui se cache sous la surface. Les images ainsi suspendues révèlent des strates cachées de l’environnement où les silhouettes et les paysages semblent se dissoudre dans une lumière abstraites et où le mouvement et l’immobilité se confondent pour créer un espace entre visible et invisible.
Stanislas Przybylak
De Oslo jusqu’au Cap Nord
Voyage en solitaire de Oslo, capitale de la Norvège jusqu’au Cap Nord, endroit le plus septentrional de toute l’Europe. Pour cela il a fallut prendre 2 trains de nuits, 1 ferry, 1351km en voiture en empruntant 39 ponts et 41 tunnels. Paysage magnifique, rencontre atypique dans le wagon bar du train de nuit avec un ancien pêcheur, aurores boréales, tempêtes de neige et tempêtes tout court, orques chassant le hareng, une impression de vertige en allant aussi au nord, bien au delà du cercle arctique, le soleil qui se couche à 14h49, cette ambiance difficile à décrire de ces villages du bout du monde avec leurs stades de foot et leur petite vie de village. Tout ça fait un joli paquet de souvenirs, de pensées et de ressentis nouveaux, surtout quand on le fait en solo. Et finalement c’est peut être pour pouvoir vivre tout cela que les voyages sont parfois nécessaires.
L’île de Pâques,
Un voyage tant spirituel qu’humain.
La civilisation plus loin des civilisations : le voyage.
Ces contrastes, ces mystères et ces merveilles.
Chimères
Ouvrir la porte au voyage et à l'inconnu.
Sortez.
Marchez.
Changez de point de vue, trouvez l'instant présent.
Fuguez.
Laissez le monde vous dévoiler quelques secrets.
Quand tout se mélange, les rêves, les voyages et leurs souvenirs, aller jusqu'au bout, jusqu'à la dernière ligne droite.
Aux États-Unis, terre d’immensités et de démesure, l’œil est souvent happé par le gigantisme des paysages et des villes. Pourtant, derrière ces images spectaculaires, se cachent des détails singuliers et des instants fugaces qui révèlent une autre facette du voyage. À travers cette série de photographies minimalistes, l'autrice invite à un regard plus intime, loin des clichés attendus. Chaque image suggère la destination sans la nommer, jouant sur l’insolite et l’épure pour mieux capter l’essence du lieu. Une exploration sensible, où le silence des formes et des couleurs réinvente l’Amérique, à contre-courant de son éclat habituel.
Portugal - l'appel du large
Un voyage au Portugal, le long des falaises de Peniche. Bien que cette destination représente déjà un périple à elle seule, se retrouver face à ces rochers dans l'océan, nous invite à continuer, à rêver, à prolonger le voyage, à imaginer ce qui peut se trouver là derrière ce roc, au delà de ces eaux, laissant le voyageur reprendre encore et encore le chemin, transformant sa destination, en une simple étape.
Azarete (vendredi, 09 mai 2025 14:01)
Ok milesker